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1 jeune Français sur 4 souffrirait de dépression : que peut apporter l’hypnose ?

En 2025, une étude révèle qu’un jeune Français sur quatre souffrirait de dépression. Et si l’hypnose, validée par la science, offrait une voie d’apaisement durable ?


Illustration abstraite et colorée représentant un adolescent pensif, assis et la tête dans la main, symbolisant la dépression et l’accompagnement possible par l’hypnose.

L’ampleur de la dépression en France


La santé mentale est un sujet majeur de société. Selon un sondage mené en 2025 par la Mutualité française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, relayé par Le Quotidien du Médecin, 25 % des jeunes de 15 à 29 ans déclarent souffrir de symptômes dépressifs sur la base de l’auto-questionnaire PHQ-9.


Dans la population adulte, Santé publique France indique que 13,3 % des adultes entre 18 et 75 ans ont connu un épisode dépressif en 2021 (Baromètre Santé). L’étude CoviPrev a même relevé 16 % de signes dépressifs fin 2023. Enfin, la Haute Autorité de Santé rappelle qu’une personne sur cinq vivra un épisode dépressif au cours de sa vie (HAS, recommandations 2023).



Quand la recherche valide l’hypnose


Les travaux scientifiques se sont multipliés. Une méta-analyse publiée en 2024 dans l’International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis montre que 29 % des effets mesurés de l’hypnose sont de grande ampleur, et 25 % d’ampleur moyenne. Déjà en 2003, The British Journal of Psychiatry notait un effet élevé (d = 0,83) dans des troubles tels que la douleur chronique ou l’asthme.



Réduction du stress et de l’anxiété


En 2019, une méta-analyse par Valentine et al., citée dans Contemporary Hypnosis and Integrative Therapy, démontre que l’hypnothérapie réduit l’anxiété plus efficacement que 79 % des approches témoins, avec un effet durable. Une revue allemande de 2017 (Complementary Therapies in Clinical Practice) confirme ces résultats, avec 6 essais randomisés sur 9 positifs.



Amélioration du sommeil


Une étude suisse publiée en 2014 dans la revue Sleep a révélé que, chez de jeunes femmes, l’hypnose permettait d’augmenter de 80 % la durée du sommeil profond lors d’une sieste.



Des bénéfices durables


Dans Gut (2003), une étude britannique portant sur 204 patients atteints du syndrome du côlon irritable montrait que 71 % ressentaient une amélioration après 12 séances, et que 81 % maintenaient ces bénéfices jusqu’à 6 ans plus tard. Une étude de 2012 confirmait la durabilité sur 7 ans.


Concernant la ménopause, une recherche parue en 2013 dans Menopause Journal a montré une réduction de 74 % des bouffées de chaleur après 5 séances, contre 17 % dans le groupe témoin. Ces résultats ont conduit la North American Menopause Society à recommander l’hypnose comme traitement non médicamenteux de première intention.


Hypnose et gestion de la douleur


Une revue de 85 études publiée en 2019 dans Neuroscience and Biobehavioral Reviews confirme l’efficacité de l’hypnose contre la douleur, en particulier chez les personnes réceptives. Déjà en 2007, une méta-analyse dans Pain montrait des résultats comparables à la relaxation musculaire progressive.


Dans The Lancet, une compilation de 27 études rapportait que 75 % des 933 patients examinés avaient bénéficié d’un soulagement lors de soins douloureux (brûlures, accouchement, prélèvements).


Conclusion


Alors que 1 jeune Français sur 4 déclare souffrir de dépression, l’hypnose se présente comme une voie complémentaire, scientifiquement validée. Elle n’a pas vocation à remplacer les traitements classiques, mais elle s’impose comme un outil d’accompagnement précieux, permettant de réduire le stress et l'anxiété, d’améliorer le sommeil et d’apporter un mieux-être durable.


👉 L’hypnose est un accompagnement complémentaire et ne se substitue en aucun cas à un suivi médical ou à un traitement prescrit par un professionnel de santé

 
 
 

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